illustration Maryse Garel

Le titre « Merci maman, merci papa » fait référence à la célèbre chanson de Pierre Perret « Les jolies colonies de vacances ». Hymne entonné naïvement en choeur par des générations d’enfants, les paroles relèvent de plus de subtilité que ce qu’il n’y parraît au premier abord, allant même jusqu’à une critique subtile de la colonisation. ! Agnès Bihl tire sa révérence au grand chanteur français en reprenant le ton ironique caractérisant sa chanson et le mode critique par un ton à la fois léger et cynique.

Les paroles ayant fait scandale lors de la sortie du disque, Pierre Perret s’est vu interdit de passer à la télévision par le directeur de l’ORTF de l’époque. Mais, fort de son immense succès, on peut voir dans cette vidéo, Pierre Perret en live, afficher un délicieux sourire provocateur !

Les premières phrases de la chanson d’Agnès Bihl

« Les hommes naissent libres et égaux en droit, mais ça dépend du lieu« 

résonnent avec la chanson de Maxime Le Forestier « être né quelque-part »

« être né quelque-part pour celui qui est né, c’est toujours un hasard ».

Ces deux artistes nous invitent à réfléchir chacun à leur manière sur ces questions existentielles touchant à l’identité, aux droits de l’homme, aux enjeux des conflits mondiaux, à l’égalité.

Agnès Bihl dénonce de manière crue dans sa chanson le problème des enfants-soldats dans le monde et la responsabilité des états vendeurs d’armes: « c’est rien qu’une affaire de buisnes si c’est des armes qu’on leur refile« . L’occasion d’aborder en classe l’importante convention internationale des droits de l’enfant.